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L’assureur qui n’aimait pas les riches
PUBLIÉ LE 29 Octobre 2025
Il a été mis sur le devant de l’actualité pour sa théorisation d’une taxe sur le patrimoine des multi-milliardaires : Gabriel ZUCMAN, économiste français, en est arrivé là aussi grâce à… l’assurance ! C’est ce que nous apprend un article de la Revue XXI.
Les chiffres de l’assurance-vie le montrent : les assureurs aiment l’argent… des autres !
Assez logiquement, la perspective d’une taxe sur les très hauts patrimoines n’est pas du genre à faire plaisir dans le secteur de l’assurance, pour les clients comme pour les dirigeants.
Le projet de taxe ZUCMAN n’a jamais déclenché d’opposition officielle chez les grands du secteur, mais en coulisses, beaucoup étaient contre. Tout le secteur ? Non, ni en France, ni ailleurs.
Comme le relate la Revue XXI, le premier soutien de l’économiste Gabriel ZUCMAN n’est autre que James STONE. Le milliardaire américain finance depuis des années les « Stone Centers consacrées à l’étude des inégalités et de la richesse », écrivent nos confrères. Ces laboratoires de recherches sont présents dans les prestigieuses universités américaines – Gabriel ZUCMAN et Emmanuel SAEZ, sont deux économistes français de l’université de Berkeley, en Californie – et financés par la fondation du riche homme d’affaires américain.
Le plus amusant est le profil de James STONE, qui n’a rien à envier aux dirigeants de l’assurance française. Issue d’une famille bourgeoise new-yorkaise, James STONE est diplômé en économie à Harvard. Il entre ensuite dans la haute fonction publique, à l’état du Massachusetts, « en charge de la régulation des activités de l’assurance », décrit Revue XXI. Il prend ensuite la tête d’une nouvelle agence fédérale de régulation à la demande du président CARTER, avant de fonder, en 1982… une compagnie d’assurance ! Il est toujours un des dirigeants de la PLYMOUTH ROCK ASSURANCE, à Boston, qui propose assurance auto et habitation, pour un chiffre d’affaires 2024 de 2 milliards (1,9 milliards d’euros) de dollars et 153 millions (141 millions d’euros) de résultat net. Il considère depuis ses années universitaires que les travaux économiques sont de deux natures différentes : « les travaux qui poursuivent l’objectif d’efficience et ceux qui poursuivent celui d’équité ». Lui a clairement fait le choix de l’équité.
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